Après la C.P.G.E. : des parcours multiples

Résultats en 2023 :

Des débouchés multiples

La classe de Lettres Supérieures, ou hypokhâgne, est la première des deux années de préparation aux concours d'entrée dans les Grandes Écoles Littéraires : Écoles Normales Supérieures de Paris et de Lyon, École des Chartes. Depuis la création de la banque d'épreuves littéraires (BEL, cf. ci-dessous), les débouchés se sont considérablement élargis. Les résultats de nos étudiants prouvent à la fois la diversité des parcours possibles après une CPGE littéraire et l'intérêt de suivre sa formation dans une CPGE de proximité.

Au-delà de la préparation aux épreuves de la BEL, la CPGE du lycée Renan dispose d'une convention avec l'IEP de Rennes et d'autres écoles (cf. ci-dessous). Afin de sécuriser les parcours des étudiants, des conventions sont également signées avec les quatre universités de l'académie (Rennes 1, Rennes 2, Université de Bretagne occidentale, Université de Bretagne Sud) ainsi qu'avec l'université de Paris-Sorbonne.

Plus généralement, la CPGE constitue une excellente préparation initiale à de très nombreux types de concours, notamment les concours d'admission aux IEP ou des concours plus spécialisés : concours d'entrée dans les écoles de journalisme, concours de la fonction publique, concours d'entrée de l'Ecole du Louvre, de l'école nationale supérieure du paysage, etc.

Mais elle ne s'adresse pas exclusivement aux futurs candidats à ces concours. Les classes préparatoires littéraires permettent d'acquérir, en un ou deux ans, les bases et les méthodes de travail indispensables à la réussite dans l'enseignement supérieur. Elles en sont d'ailleurs une composante à part entière, puisqu'elles s'inscrivent dans le schéma Licence-Master-Doctorat et permettent d'obtenir 60 crédits ECTS par an.

Un forum de rencontre avec les anciens étudiants est organisé tous les ans au mois de novembre. Ces derniers présentent la suite de leur parcours (ENS Lyon, IEP, écoles de management, Ecole du Louvre, Ecole nationale supérieure du paysage, ISMAPP, ISIT, ESIT, IPAG...). Vous trouverez plus d'informations sur la page Parole aux anciens.

  1. La banque d'épreuves littéraires (BEL)
  2. La banque d’épreuves littéraires fonctionne sur le même principe que les concours des CPGE scientifiques ou économiques. Un seul concours permet de candidater à de nombreuses écoles dans des domaines très variés :

  3. Les conventions avec les grandes écoles et les formations sélectives
    • IEP de Rennes (sites de Rennes et de Caen) : admission en 2e année après la khâgne, sur dossier et entretien
    • ISIT : entrée en 2e année après la khâgne, sur dossier
    • L3 Science politique Rennes 1 : admission par validation des acquis

  4. Les débouchés hors BEL
  5. Les conventions avec les universités
  6. La CPGE a signé des conventions avec 5 universités : université Rennes 1, université Rennes 2, Université de Bretagne Sud, université de Bretagne occidentale, université de Paris-Sorbonne.

C.P.G.E. : paroles aux anciens

Quels débouchés après la khâgne ? Les enseignants accompagnent de manière individualisée les étudiants dans leur projet : IEP, interprétariat-traduction, management, journalisme, communication, photographie, urbanisme, édition... C'est la force de Renan, que l'on retrouve dans les témoignages de nos anciens étudiants aux parcours très différents !

Diaporama : que sont-ils devenus ?

Forum annuel des anciens étudiants

L’équipe pédagogique organise tous les ans un forum des anciens étudiants, ouvert aux étudiants d’hypokhâgne, de khâgne, et aux lycéens. Des étudiants de l’ENS Lyon, d’écoles de commerce, d’IEP, d’université,… ont ainsi témoigné de la suite de leur parcours dans l’enseignement supérieur, des vertus de l’enseignement en CPGE et de la prépa de Renan en particulier...

Témoignages d'anciens étudiants

Pauline, Cheffe d'entreprise. Anthemion, bureau d'étude patrimoine bâti et mobilier (https://anthemion.fr/)

HK – KH 2008-2010
Master Histoire, Sociétés et Cultures 2011-2013
Master Restauration et Réhabilitation du Patrimoine Bâti 2013-2015

Ma formation : C’est en terminale L que mes professeurs m’ont conseillé d’intégrer une prépa littéraire. Le baccalauréat en poche, j’ai fait mon entrée en hypokhâgne, au lycée Ernest Renan. Cette première année, intellectuellement intense et riche, devait m’ouvrir les portes de la khâgne Lettres et Sciences Humaines, tout aussi nourrissante.

Passionnée d’histoire, c’est tout naturellement que j’ai choisi d’en valider la licence à l’université Rennes 2, puis un master de recherche sur ma période de prédilection, le 16e siècle. Une légère reconversion, à vrai dire complémentaire, m’a enfin rapprochée d’une seconde marotte, celle de l’architecture, à travers un master professionnel en Restauration et Réhabilitation du Patrimoine Bâti. Six mois de stage auprès d’une architecte du patrimoine ont achevé ma formation.

Mon domaine : Si la recherche me passionne, je voulais l’exercer dans un domaine où l’histoire est en prise directe avec notre époque et ses enjeux. Le secteur de la conservation-restauration du patrimoine répond à cette envie.

Aujourd’hui, le souci éthique qui régit les instances des Monuments historiques conduit les acteurs du patrimoine à engager systématiquement des études préalables à toute restauration. Ces études comprennent une recherche historique, une critique d’authenticité stylistique, et un volet technique où il faut énumérer les altérations du monument, comprendre leur origine et y proposer une solution.

Mon quotidien : Un mois après la fin de mes études, j’embauchai dans un atelier de conservation-restauration d’objets d’art qui souhaitait ouvrir un bureau d’étude. Je me spécialise donc dans le patrimoine mobilier, principalement religieux. Aujourd’hui mes collègues sont menuisiers, sculpteurs, restaurateurs. Je travaille en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du patrimoine (Conservation Régionale des Monuments historiques, architectes, artisans, collectivités...). Mon quotidien se partage entre mon bureau et le terrain : je dessine, fouille et rédige. Ce à quoi s’ajoute désormais la restauration de peinture et dorure, apprise au sein de notre équipe où l’entraide et la transmission sont des valeurs clés.

Le plus stimulant dans ce métier, c’est l’apprentissage constant qu’il nécessite. En un sens, j’y retrouve ce qui m’a attirée vers la prépa.

Lucile, urbaniste

Pierre, Ecole nationale supérieure Louis-Lumière, section photographie

HK-KH : 2015-2017 ; ENS Louis-Lumière : 2017-2020
Après deux années au sein de la classe préparatoire littéraire du Lycée Ernest-Renan, j’ai intégré l’ENS Louis-Lumière en section photographie. Aujourd’hui je suis diplômé de cette école et détenteur d’un Master 2 en photographie. Je me dirige donc vers les métiers liés à la prise de vue. C’est sans aucun doute grâce à mes années en Hypokhâgne puis en Khâgne que j’ai pu intégrer l’école de mon choix. Ceci est dû à la méthode de travail, indispensable dans de nombreux domaines, qui donne un atout lors de la sélection mais également plus tard dans la formation. Mais c’est aussi le caractère humain et l’accompagnement des professeurs qui m’ont permis d’avancer sur le plan de mes études, ainsi que personnellement.

Dans un milieu qui pourrait sembler éloigné des problématiques littéraires, je trouve régulièrement des liens entre mon apprentissage antérieur et mon activité quotidienne actuelle. Sur le plan de l’écriture, de la réflexion et de la logique. La classe prépa est, de mon point de vue, une période extrêmement stimulante. Et c’est pour cela qu’elle est fondamentalement utile et pratique, peu importe les débouchés.

Morgane, chargée de communication

Lucile, étudiante au CELSA

Justine, Rennes School of Business

HK - KH : 2016-2018 ; Rennes School of business : 2018-2021
Titulaire d’un Baccalauréat Littéraire après avoir été tutorée par différents programmes en faveur de l’égalité des chances; j’ai choisi d’intégrer une classe préparatoire littéraire aux Grandes Écoles Littéraire pour acquérir une culture générale de qualité et commencer à bâtir des compétences d’analyse, de rédaction, de synthèse et d’organisation; même si je n’avais alors pas de projet précis.

À Renan, j’ai eu la possibilité de suivre une formation pluridisciplinaire qui apporte de la rigueur, une méthode solide et qui a su nourrir mon appétit d’apprendre.La prépa littéraire de Saint-Brieuc permet de gagner en autonomie et en confiance, dans un environnement rassurant. Entourée par des camarades dans une ambiance favorisant l’entraide et non la compétition; j’ai bénéficié d’un suivi privilégié grâce aux professeurs disponibles et passionnés qui ont envie de nous accorder du temps pour nous développer tout en nous poussant à donner le meilleur de nous-même et en nous rassurant dans les moments de doute.

J’ai commencé à bâtir un projet professionnel plus concret en prépa. Ne sachant pas exactement ce que je voulais faire après, je cherchais un cursus généraliste alliant théorie et pratique pour mieux comprendre les entreprises et acquérir des compétences, tout en mettant en avant mon profil littéraire. Mes professeurs m’ont personnellement guidée puis m’ont aidée à préparer mes concours et mes oraux pour entrer en école de commerce.

Actuellement en Master 2 en alternance à Rennes School of Business, je pense que je me dirigerai vers le secteur de l’éducation ou de la culture après ma diplomation; sûrement dans des fonctions de RH, de management ou de communication. J’ai acquis des connaissances sur le monde de l’entreprise qui me manquaient; mais je n’aurais sûrement pas réussi à le faire dans une filière en alternance demandant autant d’organisation et de rigueur sans mon passage par Renan.

Agathe, ISIT

HK - KH : 2015-2018 ; 2018-2021 : ISIT
Après deux années de khâgne à Saint-Brieuc, j’ai intégré l’ISIT en 3ème année de “Communication Interculturelle et Traduction”, qui m’avait été conseillé par mon professeur d’espagnol. Ces trois années de prépa littéraire m’ont permis de gagner en assurance, de développer de solides capacités rédactionnelles et surtout d’avoir un sens de l’organisation sans faille. Ces compétences sont dorénavant indispensables dans mon secteur d’activité, j’ai notamment pu en avoir la preuve lors de mes différentes expériences professionnelles. La prépa littéraire permet réellement de se préparer pour l’avenir et de développer des capacités reconnues par la suite dans les études supérieures, mais également dans le monde du travail.

Béatrice, Enseignante-chercheuse en marketing et sciences humaines, Brest Business School

HK 1990 - 1991 ; Sciences Po Rennes 1991 - 1994 ; EHESS Paris 2003
A l’âge de 17 ans, j’ai voulu devenir ethnologue . Consciente qu’il n’y avait que de maigres débouchés professionnels dans cette discipline, j’ai d’abord opté pour une formation ouvrant davantage le chemin de l’emploi : une prépa littéraire au lycée Renan de Saint-Brieuc (1991) suivie de Science Po Rennes (1994). Une fois ce diplôme obtenu, j’ai réalisé mon rêve en obtenant mon doctorat en Ethnologie et Anthropologie Sociale à l’EHESS et au Laboratoire d’Anthropologie Sociale, Collège de France , Paris (2003).

Les postes d’enseignants-chercheurs en ethnologie à l’université étant peu nombreux, j’ai décidé d’allier mon titre de docteur à mon expérience professionnelle dans les études marketing. Cette double compétence m’a permis de devenir enseignante-chercheuse en marketing et en sciences humaines à Brest Business School.

L’hypokhâgne m’a apporté des atouts qui me servent dans mon métier actuel : l’esprit d’analyse et de démonstration, des qualités de rédaction, de la culture générale, des capacités de travail et d’organisation. Je fais un métier passionnant qui me permet de transmettre mes connaissances tout en continuant de les accroître de différentes manières (échanges avec les étudiants, les entreprises, recherche, élaboration des cours…). Former des étudiants dans l’optique d’en faire des managers de talent et des citoyens à l’esprit critique est un défi difficile, mais extrêmement stimulant. Développer la recherche pour participer à la compréhension de l’humain est foncièrement captivant.

Hervé : Economiste à l’Agence Française de Développement (AFD)

Hypokhâgne – Saint-Brieuc 2008-2009 ; Sciences Po - Lille 2009-2013 ; London School of Economics 2012-2013
Ma formation est d’abord restée plurielle avant de progressivement se spécialiser sur l’économie politique et la macroéconomie dans les pays en développement. Cette formation m’a permis de mieux appréhender les liens entre les différentes sciences humaines et sociales. Ainsi, le fait d’avoir étudié aussi bien la philosophie, la science politique , la finance que l’économie est aujourd’hui un véritable atout pour comprendre la complexité des questions économiques et analyser les politiques publiques dans un monde globalisé.

Le métier d’économiste est passionnant à plusieurs titres car il permet d’allier la théorie à la pratique et se base sur des outils à la fois qualitatifs et quantitatifs. Au sein de l’Agence Française de Développement au Mozambique, mon métier consiste avant tout à mener des analyses macroéconomiques et à réaliser des travaux alimentant les équipes opérationnelles et la réflexion stratégique de l’Agence . L’AFD étant l’institution financière française qui gère l’aide publique au développement, mes missions se font également en collaboration avec le Ministère des Finances et le Ministère des Affaires Étrangères. [Hervé a été élu député en 2017]

Laura : école de management

HK-K 2010-2012 ; Master 1 INSEEC 2012-2014 ; Licence Anthropologie sociale et culturelle 2012-2014
L’INSEEC possède plusieurs campus, dont les trois principaux sont situés à Paris, Bordeaux et Chambéry. Chaque étudiant qui intègre l’INSEEC peut choisir, indépendamment de son classement, l’un ou l’autre de ces campus. Le plus de l’INSEEC ? C’est une école qui accorde beaucoup d’importance à la culture générale : des cours d’architecture, d’histoire de l’art et de problématiques contemporaines y sont enseignés en première et deuxième années. C’est également une école qui est très orientée vers l’international : pour valider son diplôme, chaque étudiant doit effectuer un minimum de 7 mois à l’étranger (stages, semestre d’échange en université partenaire, double diplôme...).

J’ai eu la chance, grâce aux périodes de stages imposées par l’INSEEC, de partir à l’étranger à la fin de la Licence et du Master 1. C’est à cette occasion que j’ai découvert l’Inde pendant plusieurs mois, en travaillant pour le groupe Thalès à New Delhi. C’est une expérience vraiment unique, d’un point de vue humain, mais également professionnel, parce j’ai dû apprendre à travailler dans un milieu culturel radicalement différent de celui que je connaissais alors.

Après deux années de classes préparatoires en lettres, je souhaitais intégrer une filière généraliste, c’est la raison pour laquelle mon choix s’est porté vers une Ecole de Commerce. En intégrant en parallèle une Licence en Anthropologie sociale et culturelle, j’ai découvert une discipline passionnante. C’est aussi un élément qui retient l’attention sur un CV et permet de présenter un parcours complet et atypique, qui peut faire la différence lors d’un entretien professionnel.

Florence : Officier de communication, Armée de l’Air française

HK 2002-2004 ; Master Études germaniques 2004-2006 ; Master journalisme franco-allemand 2006- 2008
Après un Bac L et un an d'Hypokhâgne, j'ai obtenu un Master 2 de recherche « Etudes germaniques » à Rennes 2, en passant un an à Würzburg en Bavière dans le cadre d'Erasmus. Puis direction Paris pour un an de formation au journalisme franco-allemand, à la Sorbonne Nouvelle (Paris 3). Avec ce second Master en poche, place au monde du travail : un passage à l'ambassade de France à Berlin, des piges en Bretagne. Travail passionnant mais précaire . Je décide de me tourner vers la communication et obtiens un CDD en 2011 pour le Festival « Les Rendez-vous de l'Histoire ».

Vient enfin l'engagement au sein de l'Armée de l'Air, en tant qu'officier communication. Je suis chargée de communication de la zone Nord-Ouest pour la Journée Défense et Citoyenneté (JDC). Cette mission constitue un maillon essentiel du lien Armée-Nation, qui a beaucoup évolué depuis la suspension du Service militaire. J'ai participé à une opération extérieure au Kosovo en 2013 et au 70e Anniversaire du Débarquement en 2014.

La communication est une matière sans cesse renouvelée : les médias, les messages et les personnes changent. La remise en question est permanente et le travail d'autant plus intéressant.

Mon moment fort : château de Bénouville, juin 2014. le Président de la République invite de nombreux chefs d’États à déjeuner, pour célébrer le 70e Anniversaire du Débarquement allié. Officier presse au sein d'une équipe en renfort pour l'Elysée, j’étais aux premières loges lors de la photo de famille , sous un soleil radieux. Superbe souvenir !

Aurélie : Professeur certifié de lettres et directrice d’une maison d’édition associative

Après un an d’Hypokhâgne et deux ans de Khâgne spécialité Lettres Modernes à Renan, j’ai intégré le Master Lettres Modernes appliquées – édition de la Sorbonne (Paris 4). J’ai alors eu l’occasion de faire des stages à L’Avant-scène Théâtre et aux éditions Philippe Rey, deux maisons d’édition parisiennes. J’ai ensuite poursuivi en Master 2 Métiers du livre et de l’édition à Rennes 2. Cela m’a permis de faire un nouveau stage , aux Presses universitaires de Rennes, et de monter ma propre maison d’édition sous forme associative – Le Bleu des étoiles. En parallèle, j’ai décidé de m’inscrire en Master MEEF à Rennes 2 pour préparer le CAPES de Lettres, que j’ai obtenu la première année.

J’ai toujours été intéressée par la littérature et je souhaitais m’orienter vers un métier qui me permettait de travailler dans le milieu du livre . L’édition représentait pour moi un vrai idéal. J’ai réalisé une partie de mon rêve en partant suivre les cours à la Sorbonne et en intégrant l’édition parisienne. Mais je me suis rendu compte que cela ne me convenait pas totalement, il fallait que je monte ma propre structure pour être comblée . C’est ce que j’ai fait un an plus tard. Ma seule ambition était alors de publier ce qui me faisait plaisir, sans en ressortir forcément un bénéfice pour moi-même. L’enseignement m’a finalement permis de poursuivre ce rêve : je gagne ma vie en tant que professeur, et continue en parallèle de publier des livres.

La prépa m’a ouvert l’esprit et m’a apporté de grandes méthodes de travail. C’est en partie grâce à elle que j’ai osé monter ma maison d’édition associative, et c’est aussi grâce à elle que j’ai assumé le choix de me réorienter pour passer le CAPES. Ma détermination est née de certains professeurs qui ont su me donner confiance en moi. Les rencontres sont pour beaucoup dans mes prises de décisions. Je suis aujourd’hui encore en contact avec les éditions pour lesquelles j’ai été stagiaire et suis devenue lectrice pour certaines d’entre elles. Je me fixe mois après mois de nouveaux objectifs et j’essaie de concilier le tout, portée par ma passion.